Livraison: Livraison gratuite sur toutes les commande supérieure à GBP £13.89

PRE-ORDER 100 Ans Parc Naturel et Animalier Goldau

Séries
GBP £1.11
Séries CTO
GBP £1.11
Mini-feuilles
GBP £11.11
Mini-feuilles CTO
GBP £11.11
Enveloppes de Premier Jour
GBP £1.94
Enveloppe bloc de 4
GBP £5.28
FDC sans timbre
GBP £0.83
FDC sans timbre
GBP £1.11
Collectable
GBP £12.22
Collectable
GBP £1.85
Collectable
GBP £12.87
Collectable CTO
GBP £1.85
Bloc de 4
GBP £4.44
Bloc de 4 CTO
GBP £4.44
Carte postale
GBP £0.93
Carte postale
GBP £2.04
Carte postale
GBP £2.04
À propos PRE-ORDER 100 Ans Parc Naturel et Animalier Goldau

Un mythe funeste

Une croyance erronée a mené à l’extinction du gypaète barbu dans l’espace alpin,
d’où il est resté absent pendant près d’un siècle. Grâce à la réintroduction d’oiseaux ayant vu le jour dans des zoos, l’espèce a pu se réinstaller, mais elle reste menacée.

Voleur d’agneaux et d’enfants: l’imposant rapace, dont l’enver- gure peut atteindre trois mètres, a longtemps souffert d’une mauvaise réputation. Dans la loi sur la chasse de 1875, le gypaète barbu était même classé comme espèce nuisible et quiconque tuait un spécimen était récompensé par une prime. Subissant de surcroît le manque de nourriture, cet oiseau ma- jestueux avait ainsi été éradiqué de l’espace alpin au début du XXe siècle.

Un tragique malentendu

La mauvaise image du gypaète repose sur une hypothèse erro- née: «Même s’il a souvent des poils dans le bec, il se nourrit exclusivement de charognes. Il ne tue donc aucune proie», explique Katrina Wenger, directrice du Parc naturel et animalier Goldau, qui joue un rôle décisif dans l’élevage des animaux. En tant que charognard, il remplit une fonction importante: «En éliminant les restes d’animaux, il évite la propagation d’agents pathogènes.»

Une réintroduction réussie

Le gypaète barbu a disparu de Suisse pendant près d’un siècle, jusqu’en 1978, lorsqu’un projet de réintroduction a marqué un changement de cap: à ce jour, pas moins de 260 gypaètes barbus nés dans des zoos et des centres d’élevage ont déjà été relâ- chés; 12 d’entre eux proviennent du Parc naturel et animalier Goldau. En 2024, 24 oisillons ont vu le jour en Suisse à l’état sauvage. Actuellement, grâce au nombre suffisamment élevé de spécimens présents sur le territoire suisse, l’espèce est en mesure de survivre sans aide extérieure. Malgré l’évolution positive de sa population, elle reste toutefois menacée d’extinction: «Comme les gypaètes n’atteignent la majorité sexuelle qu’entre de cinq et sept ans et que chaque couple ne peut élever qu’un seul petit par an, la population ne se reproduit que très lentement. Par ailleurs, les collisions avec les lignes électriques et les câbles suspendus posent problème aux animaux pendant la période de reproduction», explique Katrina Wenger.

100e anniversaire

Le Parc naturel et animalier Goldau a été fondé en 1925 dans la région ravinée de Goldau. Une centaine d’espèces animales sauvages suisses et européennes sont hébergées dans des installations proches de l’état naturel et adaptées aux animaux. Le parc à vocation scientifique apporte une contribution importante dans les domaines de la protection des espèces et de la nature, de l’éducation ainsi que de la recherche.

Une dessinatrice proche du monde animalier

Melanie Suter a grandi à proximité du parc animalier. Enfant, elle y a passé de nombreux après-midi en famille: «Nous savions précisément dans quel coin nous placer pour observer les oi- seaux ou attirer les écureuils.» Lors de ses visites, elle a appris très tôt que les gypaètes ne sont pas des chasseurs: «Des lièvres des Alpes évoluaient dans le même enclos. On nous a expliqué qu’ils ne craignaient rien puisque le gypaète barbu se nourrit exclusivement de charognes.» Pour concevoir le timbre, l’illustratrice indépendante a observé l’oiseau d’encore plus près: «J’ai
alors été fascinée par son beau plumage c’est une œuvre d’art en soi.»