Romfilatelia et Poșta Română mettent en circulation, le mercredi 5 novembre prochain, une émission de timbres intitulée « Collections roumaines », sur le thème des samovars et des théières. Cette émission enrichit la collection de timbres des années précédentes d'un thème original dédié aux samovars et aux théières. Elle comprend six timbres, une feuille souvenir perforée et deux enveloppes premier jour.
Il est difficile de déterminer avec certitude l'origine du premier samovar. La plupart des gens l'associent à la ville de Toula, où les frères Lisitsyn fondèrent la première fabrique en 1778.
En Roumanie, le samovar était utilisé en Dobroudja, notamment à Toula. À l'origine, les samovars étaient entièrement fabriqués à la main, et leur coût de production était très élevé. Posséder un samovar était donc un signe de richesse.
Les Romains et les Grecs utilisaient des ustensiles similaires dès l'Antiquité. Il est possible que les premiers samovars soient dérivés des réchauds à charbon utilisés par les nomades asiatiques. Plus tard, des modèles électriques firent leur apparition et se répandirent dans les restaurants, car ils portaient l'eau à ébullition beaucoup plus rapidement.
Bien que le samovar soit moins répandu aujourd'hui, il occupe toujours une place de choix dans de nombreux foyers.
L'histoire fascinante de la théière commence en Chine, sous la dynastie Yuan (XIIIe-XIVe siècles). Les théières sont des ustensiles indispensables à la préparation et au service du thé ; elles varient en forme, en matériau et en fonction, influençant non seulement le goût, mais aussi le rituel de la préparation de cette boisson. En Europe, les théières firent leur apparition bien plus tard, à la fin du XVIIe siècle, avec l'importation du thé de Chine.